Au 30 septembre 2022, plus de 17 millions de français étaient abonnés à une offre internet en fibre optique FTTH. La technologie est toujours majoritaire en France et l’ADSL continue de reculer mais à un rythme un peu plus lent.
L’Arcep a publié il y a quelques jours les chiffres au troisième trimestre 2022 dans son observatoire du marché des communications électroniques en France. Et la fibre continue d’être déployée à un rythme soutenu à travers l’Hexagone, selon les informations du régulateur.
A fin septembre 2022, l’Arcep comptait plus de 33 millions de locaux raccordables au FTTH (fibre jusqu’à l’abonné), soit 1,1 million de prises raccordées en trois mois sur le territoire. Et on comptait à cette même date 31,9 millions d’accès internet à haut et très haut débit au total, soit 600 000 de plus en un an.
La fibre est toujours majoritaire mais ralentit
Parmi ces 31,9 millions d’abonnés à une offre haut et très haut débit, 54% sont des offres en fibre optique. Le FTTH est donc toujours la technologie d’accès internet majoritaire en France, et ce depuis le deuxième trimestre 2022.
Au 30 septembre 2022, on comptait donc 17,2 millions d’abonnements actifs en fibre en France. Un rythme de croissance qui ralentit légèrement depuis fin 2021 selon l’Arcep, mais qui se poursuit tout de même à un rythme soutenu. En un an, 3,7 millions de foyers sont passés à la fibre, contre 4,2 millions entre 2021 et 2022.
Si l’on prend en compte les abonnements en très haut débit (débits supérieurs à 30 Mbit/s), on comptait 20 millions d’abonnements actifs à fin septembre 2022. Les abonnements en fibre optique de bout en bout (FTTH) représentaient alors 82% sur le très haut débit, soit 7 points de plus en un an.
En parallèle de la fibre, le DSL continue lui de reculer en France à un rythme également soutenu mais moins prononcé qu’auparavant. Au troisième trimestre 2022, le nombre d’abonnements haut débit a reculé de 2,6 millions, contre 3,1 millions sur la même période l’année précédente. Pour rappel, Orange prévoit de fermer le réseau cuivre en France d’ici 2030 pour ne laisser place qu’au très haut débit.